J’ai choisi pour ma part de vous parler de SOUNDGARDEN car ce groupe c’est LA VIE.
Bien qu’il soit comme beaucoup d’autres essentiellement resté dans l’ombre de Nirvana, il reste pour autant un des groupes les plus identifiables de la scène Grunge.
Le line-up est composé de 4 membres avec Chris Cornell au chant, Matt Cameron à la batterie, Kim Thayil à la gratte et Hiro Yamamoto à la basse. Thayil et Yamamoto sont à la base originaires de Chicago, et iront ensuite s’installer à Seattle où ils feront la connaissance de Cornell et Cameron, qui sera le dernier à rejoindre le groupe.
The Band
Soundgarden nait alors en 1984 et incarne incontestablement le coté le plus dur du grunge, considéré par beaucoup comme le messie de la scène naissante du mouvement.
Avec des riffs endiablés à la Black Sabbath, les membres du groupes sont aussi influencés par le hard rock de Led Zeppelin ou bien encore le blues de Howlin’Wolf. On remarque aussi des touches de psyché ou bien encore de punk.
Soundgarden fait ses débuts sur Sub Pop avec Jack Endino à la prod. Pour info, Sub Pop a été un des principal catalyseur de la déferlante grunge avec un catalogue comptant Nirvana, les Afghan Wigs, Mudhoney, Soundgarden ou encore les Screaming Trees.
Leur plus grand succès et surtout l'album qui va leur permettre de sortir de l’ombre de Nirvana et de Pearl jam s’intitule « Superunknown » (1994), et croyez moi, quand on l’écoute on comprend pourquoi !! Parce que d’une part c’est à partir de là que ressort l’aspect unique, la particularité de ce groupe, d’où l’on ressent une dissociation marquée.
Pour ma part les morceaux le plus kiffants sont sans aucun doute Spoonman et Mailman avec une instru proche de celle du stoner et une voix bien Har. C’est selon moi le son qui reflète au mieux le groupe.
Quand on écoute cet album on a l’impression d’écouter une multitude de groupe en même temps du genre ACDC, Led Zeppelin, Black Sabbath, Velvet Revolver ou bien même quelques groupes de Stoner du genre Fu Manchu tant les références sont diversifiées ou ont été reprises par d’autres.
Ce que je pense c’est qu’il y en a pour tout le monde.
Après comme vous le savez tous la mort de Cobain met un terme quasi immédiat aux années grunge.
Le groupe se sépare donc en 1997 (tristesse), cela dit autant dire qu’en 13 ans le groupe n’a pas chômé avec à son actif 5 albums, 8 Ep et de nombreuses tournées.
Ces années font certes désormais parties de notre passé mais auront tout de même marqué toute cette génération qui est la notre et qui ne se lasse pas de remettre le Grunge au goût du jour. Bien que ce soit des groupes que l’on écoute essentiellement quand on est des ado en mal de vivre il est toujours, voir d’avantage, agréable de les écouter plus tard quand on est plus à même de comprendre et de profiter pleinement du talent inconditionnel de ceux- ci. D’autant plus que pour la plupart d’entre nous, qui sommes des amateurs de rock’n’roll multi-genre, le grunge fait partie de notre histoire.
Soundgarden est le reflet de cette culture musicale riche et variée de par ses influences et multiples collaborations.
Pour finir je dirais que ce groupe est un groupe qui me fout de sacrés frissons et que c’est un gros kiff dans mes oreilles a chaques putain de seconde, et j’espère que cet article vous aura donné envie d’écouter « le son du jardin ».
Je vous ai parlé de leur plus grand succès mais je vous conseille également l'album « Down up the upside ».
Avec les débuts de ce blog et des podcasts, je me suis retrouvé à parler musique avec pas mal de gens, et force est de constater que beaucoup de zikos (et même mon collègue Mr Thunder) peuvent te dire en quelle année et avec quels mecs s'est formé un groupe de stoner du fin fond de la suède, mais n'ont aucune connaissances de notre industrie rock'n rollesque nationale et locale. C'est vrai qu'on dirait pas, mais y'en a à se mettre sous la dent.Et pour tout les goûts.
Ainsi notre beau et grand pays accueille des tas de groupes "malheureusement" (c'est mon avis) bloqués sur la scène indé. Peut être à cause de cette fausse idée de penser qu'il faut être américain et signer sur une major pour sortir un bon disque.
Alors pour ne plus avoir l'air d'un con quand je parle de Second Rate ou des Flying Donuts, je te propose à toi lecteur attentif quelques références à connaitre.
c'est ça le rock français?
Bon déjà, comme cité plus haut, SECOND RATE (Besançon). LES légendes franc-comtoises du heavy punk rock, formé en 1998. Pour ceux qui connaissent les BZP, ça ressemble un peu à leur premier album, et pour cause, c'est signé MONSIEUR Nasty Sammy (Second rate, BZP, teenage renegade, teenage mixtape...). Après avoir tourné un peu partout (avec pleins de bon groupes dont propagandhi, unco, Greedy guts...), le groupe éclate pour donner naissance à Generic, un duo noise basse batterie vraiment cool (une tuerie à voir en live), Hawaii samurai, le groupe surf mythique, ou encore Lost cowboy heroes.
Alors la attention faut suivre, Dans le genre partouze de zikos, c'est vrai que ces mecs se démerdent pas mal, ils ont tous 30 groupes. Parce que le Nasty, et bé après Second rate, il a eu les Black Zombie procession, avec 2 supers albums à leurs actif, du bon heavy punk rock à la sauce zombie, samplé de partout avec des vieux films de Romero. Le groupe est d'abord composé de 2 mecs de Flying donuts, encore un super groupe (des mecs qui pour moi on ré-inventé la définition du RIFF de gratte), et du chanteur de GENERIC (cité plus haut) pour le premier album. pour le second round, c'est Forest Pookies qui vient s'occuper du chant.
"-Attend mais Forest pookies c'est qui ce mec?"
Comme son nom l'indique, c'est le mec des Pookies (bassiste chanteur), qui a aussi un projet folk solo plutôt sympa. mais revenons quelques instants sur les pookies.
Si je devais te donner un groupe à retenir, ça serait certainement celui-ci. un subtil mélange de punk rock, de noise, et de bêtises. Des trucs complexes, mais pourtant simple et efficace. UNE GROSSE CALOTTE en concert, dommage qu'ils aient splités...
Mais Forest Pookies, et bin c'est aussi le frangin des mecs d'uncomonmenfrommars, bon eux je les présenterais pas si tu connais pas je peut plus faire grand chose pour toi.
"- Bordel j'y comprend rien à tes conneries, et il est où d'abord mon cd de Radiohead?"
Je l'ai balancé, j'croyais que c'était de la bouffe périmée. Hey attend revient! c'est pas fini !
je peut pas te parler des groupes français sans faire un détour par les Rebel Assholes, c'est peut être bien un de nos groupes franc comtois qui marche le mieux aujourd'hui, en effet, nos amis du punk rock à la montbéliarde balancent leurs mélodies enragées depuis quelques années maintenant avec 2 excellents skeuds, "Me against myself", et "Click and say yeah" ainsi qu'un Split avec le groupe punk rock allemand Dumbell. Des mecs qui se posent pas de question et qui filent droit, ta envie de lever le poing en l'air en écoutant, et encore plus en voyant en live.
je fais un peu l'impasse sur les Hellbats que les gens de lons connaissent pour les avoir vu plusieurs fois par chez nous ainsi que pour les Jack and the bearded Fishermen pour les mêmes raisons.
"ouais tous ça c'est bien beau, mais tes groupes là, ça chante en anglais, ils pourraient aussi bien être ricains ou anglais, alors nous brise pas les c*******."
J'y viens !, coté punk rock francophone, les mecs de la guerilla asso on pas mal de cartouches, t'a les Charly Fiasco, Dolores riposte, Justin(e) (mes préférés) et plein d'autres, ils ont même des supers groupes de hardcore comme Nine eleven. plus d'info sur http://www.guerilla-asso.com/jdf
Amateurs de stoner, j'ai aussi pensé à vous avec un groupe que j'ai découvert il y de ça quelque années, des mecs de La Rochelle: DOWN TO EARTH (http://www.myspace.com/dteband), un groupe qui a malheureusement aussi splité mais leur album est vraiment chouette.
Bien sur, je n'ai fait qu'éfleurer une petite partie de la bonne scène française, la vraie, celle qui devrait représenter le rock français (et remplacer Jonnhy halliday, et les BB brunes), mais avec tous ça, t'a déjà de quoi faire.
et si t'en veut encore, oublie pas tous les groupes du Lons angeles crew, des mecs qui habitent à coté de chez toi et qui rock:
Bon alors, on avoue peut être avoir un peu craqué notre slip... Mais bon, on était à Lons, dimanche soir, il s'y passait rien, comme d'hab... On jouait à Burnout Revenge depuis déjà plusieurs heures et là on s'est dit :
"TAKEDOWN !! Putain, je referais bien une émission pas toi ?" "Ah ouais putain grave !! On finit le road rage et on s'y met ?" "Yeah !! TAKEDOWN !!"
La suite se passe de description, il vous suffit juste de cliquer sur "play" sur le lecteur ci dessous et de kiffer la vibe en vous rappelant vos 16 ans.
A moins que vous tentiez de renier votre jeunesse et que vous soyez d'un bon goût irréprochable, il faudra alors vous contenter de ne pas vomir une seule fois pendant 52 minutes...
Mais de par votre présence sur notre blog, on n'y croit pas une seconde... Que celui qui n'a jamais aimé aucun groupe ou morceau de skatepunk, ou de numetal nous jette la première krust !
On vous affiche pas la playlist sinon ce serait trop facile... Bordel, vous êtes des kiffman, pas des tricheurs !
Alors, cap ou pas cap ??
Bonne écoute (bon courage ?!) & once again, PLAY IT LOUD !
Des mobylettes, des accents pourris et de la bonne musique, c'est le Lons Angeles Pirate Radio Show !
Avec pour ce premier numéro, une playlist spéciale "Summertime"... Play it LOUD !!
Bowling for soup - High school never ends Maylene and the sons of disaster - In dead we dream Allister - Free Freygolo - Infected Durango Riot - No need for satisfaction The Bellrays - Black lightning The Dopamines - Public domain Bouncing Souls - Sarah saturday Gluecfier - Burnin' white Young Heart Attack - Mouthful of love The Copyrights - Hardwired Dear Landlord - Landlocked Truckfighters - In the search of Jack and the Bearded Fishermen - Scenario Cancer Bats - Smiling politely
Télécharger le podcast en mp3 ici : http://www.speedyshare.com/files/29958185/first_show.mp3.
"Oh bah tu r'prendras bien une krust Kimberley !!"
2011. On se rapproche de la fin des temps. Ca devrait motiver certains groupes à nous pondre des disques qui claquent, avant qu'on soit tous entraînés dans la spirale apocalyptique du 21/12/12, et que la musique ne soit remplacée par un nouvel art extraterrestre, a mi chemin entre une corrida et le laser game.
Pourtant, en ce début d'année, à part le dernier Foo Fighters, sur lequel je ne m'attarderai pas ici (ce qui n'exclue pas que l'on en reparle pas plus tard...), pas grand chose de bandant n'est arrivé pour faire trembler nos esgourdes.
Bah ouais les gars (et les meufs aussi), aujourd'hui si tu veux prendre soin de ton système auditif en lui inculquant sa dose quotidienne de zouz qui broie, faut te démerder et aller fouiner par toi même, sinon ce sera pitbull et lady gaga pour tout le monde. Et quitte à tous crever, autant prendre soin de nous pendant qu'il en est encore temps.
Heureusement, il existe dans ce monde où le rock n' roll est en perdition, quelques irréductibles qui y croient encore et nous donne un temps soit peu d'espoir.
Deux ont attiré mon attention lors de ce premier semestre : les bringueurs canadiens de
BARN BURNER et les modern-vikings de portland, j'ai nommé RED FANG.
Leurs points communs : des barbes, des bonnets et de la bière.
BARN BURNER
Quatre dudes de montréal qui envoie des gros riffs bien techniques, ça vous rappelle pas quelque chose... Lady Killer, Racoon Eyes, tout ça ?? Voilà, PRIESTESS.
Alors certes, ils sont potes et ont forcément des influences communes. Ils font tous deux partie de cette nouvelle scène rocknroll canadienne avec d'autres groupes géniaux comme Black Mountain (entre autres), mais ne vous y trompez pas. Là ou Priestess s'étend parfois sur des passages planants et progressifs, Barn Burner file tout droit.
Leur premier disque "BANGERS" (découvert sur stonerobixxx, un des seuls blogs meilleurs que le
notre ;)) m'avait déjà mis une grosse taloche dans le coin de la tronche, c'est pourquoi j'ai décidé de vous parler de leur second opus, "BANGERS II : scum of the earth".
Premier morceau, première déflagration avec "Scum of the earth".
Ceux qui ont écouté le premier album (j'suis probablement le seul d'ailleurs) savent que les canadiens ne font pas dans la dentelle. Ça riff très vite et très bien, et ce second disque ne dérogera pas à leur style.
Up tempo, chant incisif, rythmique implacable : ya pas à tergiverser, ça poutre.
Pas le temps de souffler, on enchaine avec "Dark Side of the Barn", son intro lourde à souhait, et un passage quasi trash qui pourrait faire penser aux premières galettes de Metallica. Ce morceau représente bien l'évolution par rapport au premier disque, c'est comme avant, mais en plus mur, en plus abouti, en mieux.
Le single "Keg Stand and Deliver", lâche un peu avant la sortie de l'album sur la toile m'avait bien mis l'eau à la bouche, avec une structure un peu plus classique, un brin FM.
Mais la magie de ce groupe, c'est justement de méler les styles, du speedrock au hard, en passant par le trash métal et le punk rock.
Ce disque est comme un rollercoaster, qui vous trimballe dans tous les sens sans temps morts pendant 40 minutes. A quand une attraction "Barn Burner" à Disneyland ?
(Chronique de Red Fang à paraître très prochainement !! A suivre...)
1H30 de train, 30 minutes de métro, 5h d’attente et 11H de bus. C’est le trajet qui nous a permis mes deux compagnons de route et moi d’atteindre Clisson, Loire Atlantique, une superbe petite ville connue pour ses ruines médiévales et, une fois par an, pour son festival de l'enfer, réunissant des tas de gens peu fréquentable avec des tatouages sur les bras et de la bière dans le gosier. Retour rapide sur une virée dans un monde d'acouphènes et de claques dans la tronche.
JOUR 1
Après une arrivée sur le site vers 10H du matin et 30 minutes de file d'attente plus tard, nous voilà enfin sur le site du camping. Loger 80 000 metalleux, c'est pas si évident quand le site est prévu pour en accueillir 60 000... Bref, encore une demi-heure plus tard (trouvage d'emplacement + montage de tente), on est enfin prêts à rentrer dans l'enceinte du festoch' (et on a déjà loupé My Sleeping Karma...).
A peine arrivé, un groupe attire notre attention sur la "main stage 01". The architect, de l'espèce d'emo-core dégueu mais appréciable pour tous bon fan de groupes de la trempe Bring me the horizon et autre A day to remember. Un groupe que je ne connaissais pas mais un live qui m'a quand même donné envie de les placer sur ma liste "à télécharger en rentrant". Speciale kass-dedi à Noune à qui ça devrait beaucoup plaire.
Le rock de pétasse à encore de beaux jours devant lui, et The Answer lui fait honneur. Des riffs d'enfer, des solos grandiloquents et un chanteur cloné sur Robert Plant (de la coiffure à la voix). Pas la plus grosse claque du festoch' mais un concert bien sympatique tout de même.
Bien content de pouvoir me rattraper sur la date ratée il y a quelque mois à Montbé. Pas grand chose à dire a part une heure de riffs qui décalquent. L’absence de chant peut en choquer quelques uns mais ça reste un super groupe à voir pour les amateurs de stoner burné à la Kyuss.
Bon là pas de surprise, Monsieur POP est toujours aussi taré sur scène, une vraie pile électrique (genre une energizer pas une casino quoi). Tous les tubes des stooges y passent, "search and destroy", no fun", "i wanna be your dog"... Une super énergie sur scène, y compris pour les zikos derrière la star (à un moment Mike Watt à essayé de se taper son ampli...). Seul bémol, en tant que fan du dessin animé les zinzins de l'espace, j'ai été déçu de pas entendre monster men... enfin...
Fin de journée et la fatigue commence à prendre le dessus. Mes deux acolytes décident de se reposer avant leur grosse claque de la journée, j'ai nommé Rob Zombie. Malheureusement, ce grand gaillard de l'indus à été programmé en même temps que les Melvins..; (je sais c'est criminel d'avoir fait ça, je suis encore à la recherche du connard d'organisateur à qui c'est la faute)
Bref, pour ma part je décide donc d'aller directement avec une grosse heure d'avance à la bien nommée "Terrorizer tent" afin d'y avoir une bonne place pour apprécier un de mes groupes cultes. Et c'est la que j'ai pris ma "calotte surprise" de ces 3 jours, avec :
Un groupe totalement inconnu pour moi (bouuuuuh la honte !! et ce mec monte un blog de musique?! je sais...). En bref, des guitares wah-wah et des solos d'harmonica en folie, ça sent bon la station service pourrave sur le bord d'un coin paumé de la route 66. A conseiller pour tous les fan de rock'n roll old school remis à la sauce stoner (et c'est pourtant pas ma tasse de thé habituelle). Le titre "Electric Worry" tourne en boucle dans mon crâne depuis le concert, impossible de se débarrasser de ce refrain (BANG BANG BANG
BANG !!! VAMONOS VAMONOS !). Une belle surprise.
PS : pour les plus geeks d'entre nous, certains reconnaîtront la BO de "Left 4 Dead 2".
Fin du concert, une demi heure d'attente où j'arrive a me faufiler au premier rang pour enfin voir les Melvins. Bordel... les Melvins...
Pour les incultes, les Melvins, c'est le groupe qui à inventé le sludge, mais c'est aussi le groupe qui à lancé Nirvana (et ouais rien que ça, le trio grunge de seatle faisait la première partie des melvins avant de percer, d'ailleurs Dale Crover a enregistré pas mal de parts de batterie pour incesticide et bleach si je ne m'abuse). Pour les encore plus incultes, le sludge c'est ce genre musical OVNI, un mélange de tas de choses dont Stoner, Doom, metal... (je vous en reparlerai plus en détail dans un futur article)
Première surprise, les mecs viennent monter leur matos eux mêmes. Et en bonne groupie, j'ai déjà des frissons en voyant Buzz régler son ampli a trois mètres de moi. Après une attente qui semble interminable, le concert commence enfin. Je ne suis certainement pas la personne la plus objective quand je parle des Melvins, mais j'ai pris la claque de ma vie. Déjà, les Melvins sur scène, c'est deux batteurs qui envoient du gros gros lourd (le batteur de Clutch à faillit tomber dans les pommes sur le coté de la scène en les voyant jouer), un gros bassiste barbu déguisé (me fait un peu penser à Forest Pookies, dans le clip de "this could be hell") et LE King Bozzo avec sa coiffure ayant surement inspiré le personnage de Tahiti BOB dans les simpsons. Une ouverture de set avec "THE WATER GLASS" l'intro débilement géniale de leur dernière galette (THE BRIDE SCREAMED MURDER), s'en suit un enchainement d'hymnes plus cultes les une que les autres pour se clôturer en beauté avec un solo de batterie impressionnant en duo avec le batteur de Clutch.
Pour toi le jeune lycéen curieux en quête d'originalités musicales, je te conseille vivement ce groupe avant de te rabattre sur les Arctic Monkeys (référence que certain comprendrons à un récent débat ayant eu lieu sur facebook).
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JOUR 2
Après une mauvaise nuit (froid + sol dur), rien ne vaut de bon matin une petite bière, une clope, et un concert de top models suédoises
Premier concert de la journée pour nous, un groupe que j'ai découvert quelques semaines auparavant en m'intéressant de plus près à la prog' du festival. Crucified Barbara c'est 4 gonzesses carrément canon (elles sont suédoises, ça compte pas) avec des couilles grosses comme des camions, et pour le prouver, ces demoiselles n'on trouvés rien de plus raffiné que de reprendre KILL BY DEATH de MOTORHEAD sur leur premier skeud... et le pire c'est que ça tourne vachement bien.
En tous cas un chouette live sur le plan musical, mais également un plaisir pour les yeux.
Un petit saut dans le temps quelques heures plus tard pour un peu de mauvais gout avec HAMERFALL.
Bon bah... c'est du power métal quoi !! Des solos épiques et des lignes de voix suraigües, des mecs qui essaient d'invoquer un dragon pendant 45 minutes. (à mon avis ils y étaient presque cette fois) Un concentré d'action qui donne envie de prendre son épée et d'allez la fourrer dans la tronche de goblins du donjon de Xaltar dans les plaines du sud du royaume de Chantra. (geek spotted)
Encore un petit temps à vide de quelques heures pour prendre un bon coup de trash métal dans la caboche.
Enfait le trash métal, c'est un peu méchant comme du métal, mais en aussi bête que du punk, avec des titres comme "BEER PRESSURE", où le titre est souvent repris en "choeurs" pour les refrains (des gros bœufs qui braillent qu'ils veulent une bière pression je ne sais pas si techniquement c'est des chœurs). Au final, un rendu un poil brouillon (c'est peut être le genre qui veut ça aussi) mais bien défoulant. Un qui groupe devrait pas mal plaire aux fans de SLAYER.
Un petit temps de repos indispensable avant une dure fin d'après midi...
Un déchainement de violence hardcore, que des hymnes. Les mecs n'ont même pas besoin de faire les chœurs, le public s'en charge, de "wake the dead" à "G.M. Vincent and I" en passant par "Broadcasting" et "Do yourself a favor", toutes les bombes du groupes sont là. Coté public, la terrorizer tent à faillit s'envoler et une colonne de poussière s'est élevée du circle pit pendant une heure. Je retrouve encore du sable dans mes mouchoirs a l'heure ou j'écris ceci. UNE GROSSE CLAQUE qui aurai du nous suffir et pourtant... On
Les patrons du Hardcore West Coast. Plus que de la violence, un appel à l'émeute, des riffs qui t'obligent à te plier en deux tout le long du concert. N’étant pourtant pas un fan de Terror en skeud, j'ai vraiment adoré en live. J'accuse ce groupe d'être responsable de toute la violence de Los Angeles (Christine Boutin serait fière de moi).
Avec un concert comme ça, il nous à semblé de bon ton de se pieuter au lieu d'aller voir Scorpion... libre à vous d'en juger. Mais la soirée s'est quand même clôturée avec un vibrant homage à Patrick Roy (mais si, vous savez ce député qui à toujours été en faveur du Hellfest et qui défendait les couleurs du heavy métal au sein du gouvernement contre les méchants extrémistes chrétiens) avec feu d'artifice. Un moment de recueillement et de poésie au milieu de toute cette déchéance.
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JOUR 3
Levé avec ma tente qui me tombe à moitié sur la gueule (ce qui à bien fait marrer mes crétins de potes), il est temps que ça finisse... Je ne suis pas si résistant que je le pensais. Trois jours de métal et d'averses auraient-ils eu raison de moi ? Bien sur que non ! Une cannette et ça repart !
[Visite de Clisson (interlude)]
Malgré tout, un petit break fut le bienvenue, et comme la matinée du dimanche nous semblait un peu vide (peut être pour laisser le temps aux festivaliers d'aller faire un tour à la messe qui sait?), une petite ballade dans Clisson s'est imposée sur les conseils avisé d'un mec un peu bizarre rencontré à Lyon durant l'attente du bus (un type avec un t-shirt de l'OL qui nous à montré des vidéos de Slayer prises en live avec son portable et qui nous dit venir au hellfest de cette année pour voir le groupe SODOM...).
Une chouette petite ville qui doit tirer une bonne partie de son économie du festival. En effet, on y trouve des pizzerias servant des pizzas "Anthrax" ou encore des petits bistrots de village avec un poster de Kerry King sur la porte des toilettes.
Un petit tour au Mcdo du coin, et j'imagine la petite famille en voyage qui passe par là, et comme les gosses sur la banquette arrière ont été sages, le papa accepte de pourrir sa moyenne de 4 heures et 26 minutes pour se rendre de la région parisienne à chez grand-mère pour faire manger tout le monde au fast food, et la... BIM tout ce petit monde rentre dans un endroit super crade (bon ça pour un Mcdo...) mais surtout rempli à ras bord de gens qui ne se sont pas lavés depuis trois jours, avec des bracelets à pics et des t shirts avec
des noms de groupes imprononçables écrit en lettres de sang... haha ça me fait encore marrer...
Retour sur le festival aux environs de midi, j'ai loupé RED FANG, mais un petit détour s'est imposé pour voir les potes de LOS DISSIDENTES DEL SUCIO MOTEL jouer au métal corner (une petite scène
vers le camping)... Et la dernière ligne droite peut commencer.
Pas de surprise de ce coté, juste une tuerie, à l'image de leur dernier skeud "SPIRAL SHADOW" qui est vraiment excellent (pour moi un des meilleurs albums de 2010). Des mélodies ultra efficaces, deux voix (une nana et un mec) qui t’envoûtent le temps d'un concert (peut être que tout les mecs qui fument des joints et qui transforme la Terrorizer tent en aquarium aident un peu pour l’envoûtement, mais c'était quand même super.)
Goatsnake c'est un peu du stoner de papa, du Orange goblin en un peu plus soft et un peu plus lent, peut être un poil plus drogué aussi. Un groupe que je ne connaissait pas tellement mais une bonne surprise en live, du coup je me suis procuré leur premier disque qui est vraiment cool. Ca donne envie d'aller plus loin.
Encore un peu de mauvais gout, parce que ouais, Judas Priest pour moi ça rentre dans la catégorie "mauvais gout". Pour ceux qui ne sont pas d'accord, écoutez l'album painkiller dans son intégralité en étant sobre... De la mise en scène, des guitares qui hurlent, mais un Rob Halford qui commence à vieillir, toujours impec au niveau de la voix cependant.
Une bonne grosse claque, notamment grâce aux reprises de Black Sabbath, revisitées avec le nouveau gratteux, remplaçant de Zakk Wylde, à grands coups de solos ultra épiques. Cool mais sans surprises...
Ou plutot elec-TRIQUE Wizard, un des groupes que j'attendais avec le plus d'impatience (avec les Melvins bien entendu) pour au final, tout simplement une heure de transe. Une ambiance saine à souhait avec un écran géant derrière la scène qui projette un vieux film érotico-gore des années 70, du pur bonheur... Ouverture de set avec "SATANIC RITES OF DRUGULA" et fermeture avec "FUNERALOPOLIS", on est pas venu pour rien. Une heure, c'est au final beaucoup trop court quand tous les morceaux font entre 8 et 15 minutes. On aurait souhaité que ça ne s'arrête jamais...
Bon, pas besoin de perdre son temps à présenter Kyuss... Et bien Kyuss Lives, c'est comme Kyuss, mais sans Josh Homme, voila. Donc ça envoie quand même du gros gros fat.
Malheureusement, c'est déjà l'heure de reprendre le bus, même s'il me reste quand même le temps de voir 4 ou 5 morceaux... qu'est ce que c'est bon Rhaaaaaaa, ça fait trés trés mal de partir,
surtout quand arrivé à la sortie du fest' t'entends "GREEN MACHINE" qui commence... aie.
C'est donc repartit pour 11H de bus, 3H d'attente à la gare de Lyon pour enfin choper un train pour retourner à la maison.
Dur de rentrer à la civilisation après 3 jours où t'as presque eu le temps de retourner à l'état sauvage, mais toutes les bonnes choses ont une fin et je dois déjà penser à mes rattrapages (saletés de partiels, j'emmerde la fac je suis un métaleux maintenant ! j'ai plus besoin de faire des études, si?)
Et bien voilà, j'espère que ces quelques lignes t'auront foutu les glandes à toi qui n'a pas pu venir à cause du BAC ou autre, et peut être que l'année prochaine au lieu de t'acheter un I-phone avec l'argent de ta mamie, tu tenteras l'expérience.
Suite à la pauvreté de l'offre locale en matière de musique qui claque, nous avons décidé de nous élever contre le règne des radios mainstreams telles que Chérie FM ou encore Fréquence Plus (parcontre, pas touche à Fun Radio, faut pas déconner) en vous proposant quelque chose de nouveau, d'inédit et d'illégal.
En direct de notre QG naval secret (et via ce blog), nous vous proposerons différents articles comme des chroniques de disques, des news, des live reports, des interviews...
Mais comme la musique est avant tout faite pour être écoutée et non lue, une émission radio podcastable sortant l'artillerie lourde, sera disponible régulièrement ici même pour toi, jeune rockeur/rockeuse avide de découvertes musicales qui poutrent.
Lock up your bedroom door, and turn up the volume !!