lundi 15 août 2011

We all die sometimes...


2011. On se rapproche de la fin des temps. Ca devrait motiver certains groupes à nous pondre des disques qui claquent, avant qu'on soit tous entraînés dans la spirale apocalyptique du 21/12/12, et que la musique ne soit remplacée par un nouvel art extraterrestre, a mi chemin entre une corrida et le laser game.
Pourtant, en ce début d'année, à part le dernier Foo Fighters, sur lequel je ne m'attarderai pas ici (ce qui n'exclue pas que l'on en reparle pas plus tard...), pas grand chose de bandant n'est arrivé pour faire trembler nos esgourdes.
Bah ouais les gars (et les meufs aussi), aujourd'hui si tu veux prendre soin de ton système auditif en lui inculquant sa dose quotidienne de zouz qui broie, faut te démerder et aller fouiner par toi même, sinon ce sera pitbull et lady gaga pour tout le monde. Et quitte à tous crever, autant prendre soin de nous pendant qu'il en est encore temps.

Heureusement, il existe dans ce monde où le rock n' roll est en perdition, quelques irréductibles qui y croient encore et nous donne un temps soit peu d'espoir.
Deux ont attiré mon attention lors de ce premier semestre : les bringueurs canadiens de
BARN BURNER et les modern-vikings de portland, j'ai nommé RED FANG.
Leurs points communs : des barbes, des bonnets et de la bière.


BARN BURNER

Quatre dudes de montréal qui envoie des gros riffs bien techniques, ça vous rappelle pas quelque chose... Lady Killer, Racoon Eyes, tout ça ?? Voilà, PRIESTESS.
Alors certes, ils sont potes et  ont forcément des influences communes. Ils font tous deux partie de cette nouvelle scène rocknroll canadienne avec d'autres groupes géniaux comme Black Mountain (entre autres), mais ne vous y trompez pas. Là ou Priestess s'étend parfois sur des passages planants et progressifs, Barn Burner file tout droit.
Leur premier disque "BANGERS" (découvert sur stonerobixxx, un des seuls blogs meilleurs que le
notre ;)) m'avait déjà mis une grosse taloche dans le coin de la tronche, c'est pourquoi j'ai décidé de vous parler de leur second opus, "BANGERS II : scum of the earth".

Premier morceau, première déflagration avec "Scum of the earth".
Ceux qui ont écouté le premier album (j'suis probablement le seul d'ailleurs) savent que les canadiens ne font pas dans la dentelle. Ça riff très vite et très bien, et ce second disque ne dérogera pas à leur style.
Up tempo, chant incisif, rythmique implacable : ya pas à tergiverser, ça poutre.
Pas le temps de souffler, on enchaine avec "Dark Side of the Barn", son intro lourde à souhait, et un passage quasi trash qui pourrait faire penser aux premières galettes de Metallica. Ce morceau représente bien l'évolution par rapport au premier disque, c'est comme avant, mais en plus mur, en plus abouti, en mieux.
Le single "Keg Stand and Deliver", lâche un peu avant la sortie de l'album sur la toile m'avait bien mis l'eau à la bouche, avec une structure un peu plus classique, un brin FM.
Mais la magie de ce groupe, c'est justement de méler les styles, du speedrock au hard, en passant par le trash métal et le punk rock. 
Ce disque est comme un rollercoaster, qui vous trimballe dans tous les sens sans temps morts pendant 40 minutes. A quand une attraction "Barn Burner" à Disneyland ?


(Chronique de Red Fang à paraître très prochainement !! A suivre...)

MACHINE GUN THUNDER

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